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l’Urbanisme écologique face aux défis climatiques

  1. S’adapter au changement climatique : le défi du siècle
  2. Dérèglement climatique un impact redoutable sur les zones urbaines
  3. Les principes de l’Urbanisme Écologique pour l’Atténuation des risques climatiques
  4. L’intensité d’usage en France, l’urbanisme écologique au service d’une meilleure occupation de l’espace.
  5. A Nantes l’urbanisme écologique donne une seconde vie à un site pollué
  6. L’uranisme écologique indissociable d’un engagement Citoyen pour un avenir Résilient
L'urbanisme écologique veut rendre nos villes plus résiliantes

Les défis climatiques extrêmes imposent une pression croissante sur nos villes. Les canicules, inondations et tempêtes, amplifiés par les changements climatiques, menacent la sécurité et la durabilité urbaines. Dans ce contexte, l’urbanisme écologique émerge comme une solution cruciale.

  • S’adapter au changement climatique : le défi du siècle
  • Dérèglement climatique un impact redoutable sur les zones urbaines
  • Les principes de l’Urbanisme Écologique pour l’Atténuation des risques climatiques
  • L’intensité d’usage en France, l’urbaine écologique au service d’une meilleure occupation de l’espace.
  • Une seconde vie pour un site pollué
  • L’urbanisme écologique indissociable d’un engagement Citoyen pour un avenir Résilient

S’adapter au changement climatique : le défi du siècle

C’est aujourd’hui une certitude, les phénomènes climatiques extrêmes, tels que les inondations et les canicules, deviennent plus fréquents en raison du changement climatique causé par l’activité humaine. 

Augmentation des températures : 

Les températures mondiales moyennes ont augmenté en raison de l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement issus de l’industrie et de l’agriculture. Cette augmentation crée des conditions propices à des canicules plus fréquentes et intenses, affectant la météo et provoquant des vagues de chaleur plus longues 

Altérations de la dynamique atmosphérique : 

Les variations climatiques perturbent la dynamique atmosphérique, provoquant des phénomènes météorologiques extrêmes. Par exemple, le changement climatique peut influencer les courants-jets atmosphériques. Ainsi il favorise la survenue d’événements météorologiques violents, tels que des tempêtes et des précipitations intenses 

Effet de serre : 

Les gaz à effet de serre emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère, contribuant à l’élévation des températures. Cela provoque la fonte accélérée des glaciers et des calottes glaciaires, augmentant le niveau de la mer et intensifiant les risques d’inondations côtières et fluviales

En somme, l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes est une conséquence directe de l’activité humaine. Ces changements créent des conditions propices à des événements climatiques de plus en plus fréquents et destructeurs, mettant en danger les villes et les populations qui y résident.

Dérèglement climatique un impact redoutable sur les zones urbaines

Les épisodes climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur intenses et les précipitations torrentielles, ont des impacts dévastateurs sur les infrastructures urbaines, la santé publique et l’économie. La concentration de population dans des logements exigus, des villes bétonnées et non préparées engendrent des risques accrus de pertes humaines et matérielles importantes.

Les principes de l’Urbanisme Écologique pour l’Atténuation des risques climatiques

L’urbanisme écologique intègre des principes de conception axés sur la résilience. Cela inclut la création d’espaces verts pour réduire les îlots de chaleur. Mais aussi la promotion des transports durables pour réduire les émissions. Ainsi que la mise en place de structures de rétention des eaux pour lutter contre les inondations. 

Villes Résilientes grâce à l’Urbanisme Écologique

Des villes telles que Copenhague et Vancouver montrent des succès notables dans la création d’espaces verts abondants, la gestion des eaux pluviales et la promotion des transports en commun. Ces exemples prouvent que des solutions écologiques peuvent créer des environnements urbains plus sûrs et agréables.

Copenhague, Danemark :

Copenhague est célèbre pour être l’une des capitales mondiales du vélo. La ville a investi massivement dans des pistes cyclables sécurisées, des parcs à vélos, et des systèmes de location de vélos. La capitale danoise a également développé de nombreux parcs. Ouvrant les quais de son port aux citoyens, qu’elle a transformés en zones de loisirs verdoyantes le long de l’eau. 

Vancouver, Canada :

Vancouver a adopté une approche de planification urbaine durable en favorisant la densification le long des axes de transport en commun. Ce qui a réduit la dépendance à l’égard de la voiture. Mais aussi encouragé l’utilisation du système de transport en commun efficace de la ville.

L’intensité d’usage en France, l’urbanisme écologique au service d’une meilleure occupation de l’espace.

Si l’on compte tous les bâtiments occupés seulement quelques heures par jour. Nos villes regorgent d’espaces qui pourraient être mieux utilisés. L’intensité d’usage a pour vocation d’optimiser tous les espaces laissés vacants ou abandonnés. Cela regroupe les friches industrielles, les bureaux et locaux commerciaux mais aussi les logements inoccupés, et plus généralement tous les espaces exploités en dessous de leur capacité. 

Le temps moyen d’occupation d’immeuble de bureau, par exemple, est de 30% sur l’année, 20% pour une école. 

Comment développer cette pratique d’intensité d’usage ?

Les freins sont nombreux : juridiques, réglementaires, technique, mais surtout culturels. Notre sens aigu de la propriété s’accommode mal avec l’idée de partage. Pourtant l’intensité d’usage est porteuse de nombreux bénéfices. Elle favorise la qualité urbaine et renforce le lien social en amenant des publics différents à se croiser davantage. Elle est aussi intéressante financièrement, puisqu’elle permet à un propriétaire, public ou privé, de réduire ses charges et/ou de bénéficier de revenus supplémentaires. 

Quelles pistes envisagées pour davantage d’intensité d’usage

Embellir les cours d’école et les transformer le week-end et pendant les vacances en lieu de loisir et de rencontre. Multiplier les possibilités d’activités dans les bâtiments en dehors des horaires d’utilisation. Rendre les constructions réversibles pouvant passer du professionnel au résidentiels. Les pistes proposées par les défenseurs de l’intensité d’usage sont multiples. Au lieu de multiplier les surfaces construire des mètres carrés intensément utiles serait salutaire pour l’environnement. 

Les promoteurs réfléchissent aujourd’hui aux différentes solutions pour avoir un taux d’utilisation bien plus important que celui constaté aujourd’hui. Plusieurs pistes sont à l’étude : réversibilité, mixité fonctionnelle, plateau transformable, urbanisme tactique, mais aussi hauteur sous plafond, entrée différenciée 

A Nantes l’urbanisme écologique donne une seconde vie à un site pollué

La dépollution et la reconversion des friches industrielles s’inscrit dans les priorités du développement d’un immobilier plus résilient. Voilà un recyclage urbain qui explore les nouvelles façons de concevoir la ville en favorisant l’intensité d’usage.

Situé aux portes de la vallée de l’Erdre, cet ancien site de traitement des déchets métalliques, bétonné à 98 %, a retrouvé une utilité vertueuse. Il accueille désormais un ensemble mixte de bureaux et de logements privés et sociaux ou la nature est mise à l’honneur.

Un parking partagé optimise l’occupation de l’espace

La mutualisation des places de parking entre les usagers « bureaux » et « logement » permet une gestion du temps d’occupation, grâce à la mise en place d’un « droit réel de jouissance spéciale ». A l’économie d’espace, s’ajoute ainsi celle les copropriétaires qui partagent les frais de copropriété avec les bureaux.

L’uranisme écologique indissociable d’un engagement Citoyen pour un avenir Résilient

L’engagement citoyen est au cœur de la lutte contre le dérèglement climatique et il est essentiel pour façonner des villes résilientes. Bien sûr, toutes les initiatives individuelles sont utiles pour limiter l’impact de nos modes de vie sur l’écologie. En effet, les habitants doivent se saisir de la problématique du devenir de leur ville vie et contribuer à la planification urbaine. La sensibilisation et à la mise en œuvre de projets durables, contribuent sensiblement à la résilience communautaire.

Surmonter les Obstacles pour un Avenir Meilleur

Cependant, des obstacles tels que la coordination intergouvernementale et le financement limité entravent la mise en œuvre de l’urbanisme écologique. Des mesures politiques, une collaboration accrue et des investissements stratégiques sont nécessaires pour surmonter ces défis. Mais la bonne nouvelle c’est que les pouvoir publics sont aujourd’hui sensibilisés à l’urgence climatique et les initiatives se multiplient sur tout le territoire français

L’urbanisme écologique lance un appel à l’Action pour des Villes Résilientes

En conclusion, face aux défis climatiques extrêmes, l’urbanisme écologique offre une voie vers des villes résilientes. En adoptant des principes durables, en impliquant les citoyens et en surmontant les obstacles, nous pouvons bâtir des villes mieux préparées à affronter l’avenir climatique.

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